Projet Fanfares à l’Ouest
26 mars   Travail en atelier Session ouverte
12 avril     Travail en atelier Session ouverte

7 juin de 14h à 18h et 8 juin de 10 h à 17h Rencontre de fanfares Balkaniques Sous la conduite de la Fanfare du Spectre d’Ottokar         Ouvert à tout instrumentiste  à vent : trompette, bugle, tuba, saxophone, clarinette, flûte, mais aussi accordéon (chromatique), percussion tapan, guitare (amplifiée), .... Après inscription, nous vous transmettrons les enregistrements en version lente. 
       Inscriptions nécessaire au 07 71 28 74 00 ou tapis.vert@wanadoo.fr 
Ce week end s’inscrit dans le cadre du projet Fanfares à l’ouest, 
       soutenu par la DRAC Basse Normandie, le Conseil Général de l’Orne, les mairies de St Denis Sur Sarthon et LaLacelle. 
 
Du 26 au 30  Août  STAGE BALKAN FANFARE ET DANSE avec les musiciens de Kocani du  Gipsy Tayfa Orkestar, sous la direction du grand saxophoniste Erol Asimov. Certains musiciens de ce groupe viennent du Kocani Orkestar, d’autres accompagnent Esma Redžepova, .... La transmission de ce répertoire sera facilitée grâce à la présence de Gilles Kusmeruck, accordéoniste (Yago), Hervé Dubois (Soubasophone) et Micha Passetchnik  (trompette), musiciens du Sptectre d’Ottokar. 
       Ouvert à tout instrumentiste à vent, mais aussi accordéon, percussion, guitare (amplifiée), ... 


      30 Août 15h  Restitution du projet Participation des fanfares locales de Messei Marching Band Ottokar et Musiciens de Kocani 


Intention du projet Fanfares à l’Ouest
Résidences de musiciens destinées à revivifier la pratique des musiques de fanfares 
en Pays d’Alençon

 La forme « fanfare » s’est imposée au XIXème siècle, grâce à l’arrivée massive des cuivres par le biais des orchestres militaires, détrônant ainsi les instruments populaires plus traditionnels, telles les cornemuses, les flûtes, etc. 
De deux mille cinq cents en 1875, le nombre de fanfares passa à dix mille en 1900 (d’après Jean-Noël Bigotti (IRMA). 
La fanfare a longtemps été l’orchestre dont la présence apportait une dimension sérieuse, voire pompeuse à tout événement, telles que les cérémonies de commémoration et les fêtes votives, où l’harmonie municipale trouvait une occasion de présenter son répertoire ou ses progrès. 
Gérôme GUIBERT (in La production de la culture) évoque « l’importance de la fanfare à plusieurs titres : d’abord parce que l’implantation des orphéons (chorales et fanfares) a permis à l’Église et l’État d’éduquer musicalement le peuple, de réviser le répertoire chansonnier pour participer à la création d’un esprit national. Au sein des harmonies et des fanfares, « l’instruction populaire » prit la forme de cours de solfège et d’instruments gratuits. […] Il pouvait ainsi arriver que les harmonies fanfares rurales se produisent en ville à l’occasion de concours et remportent des prix, au grand dam de la petite bourgeoisie urbaine, qui n’appréciait pas de voir des ruraux les distancer. D’autre part, les musiciens, une fois sensibilisés aux bases de l’instrument, pouvaient se détourner des répertoires officiels et se réapproprier le savoir musical acquis pour animer bals et fêtes populaires ». 
Au fil du temps, les fanfares sont devenues moins rurales et plus urbaines, voire estudiantines, comme en témoigne la réputation de la fanfare des Beaux-arts ou de l’école Polytechnique. 
Ce regroupement d’étudiants s’impose d’ailleurs comme la véritable filiation historique de la tradition musicale et festive des fanfares du XIXème siècle qui permettait à la société parisienne de l’époque de "s’encoquiner" via des déguisements et une pseudo-esthétique antique justifiant des bacchanales. Ces étudiants trouvaient par ce biais un moyen de faire la fête et de créer une cohésion ludique. C’est d’ailleurs un point, qu’il convient de souligner : une fanfare est un trait d’union entre les générations, les genres, les milieux sociaux, les musiciens qui en font partie et les personnes qui les écoutent, bref c’est un indiscutable lien social. 
Malgré leur richesse et leur intérêt, un grand nombre d’harmonies municipales de nos campagnes sont entrées en désuétude. Ce déclin s’est accéléré depuis 1996, année de la fin du service militaire. Depuis, les fanfares n’ont plus que rarement l’occasion de retrouver leur fonction d’accompagnement des défilés ou des commémorations. 
La commémoration de la déclaration de guerre de 14-18 est l’opportunité de renouer avec la tradition par des illustrations sonores inspirées de cette période lors de manifestations proposées dès 2014. Ainsi, la Compagnie 202 (Alençon 61) propose un projet d’écriture théâtrale en citant des lettres de « poilus ». L’intention n’est pas de proposer une reconstitution historique, ni la musique d’un spectacle mais de partir d’un répertoire historique pour laisser libre cours à l’imaginaire, voire à l’improvisation. 
Au-delà des commémorations, et de façon plus festive, on peut aussi se tourner vers l’avenir en comparant le déclin des fanfares rurales de nos contrées et le dynamisme des fanfares de certaines régions du Nord notamment, voire l’engouement que suscitent les fanfares «Balkaniques». Cette vitalité s’observe notamment dans les villages de la République de Macédoine ou lors du festival des fanfares du village de Guça en Serbie. 

Le Projet
Pour dynamiser les fanfares, et les réhabiliter dans leur fonction, il est donc nécessaire de revisiter les contextes qui ont permis leur essor. 
D’où la proposition d’échanges avec les musiciens d’autres régions, du Nord de la France, qui détient aujourd’hui le plus grand nombre d’harmonies, voire d’autres pays comme la Macédoine ou de Serbie où les fanfares sont sollicitées lors des fêtes, mariages et même des enterrements. 
L’objectif de cet échange est de transmettre et d’échanger certaines oeuvres du répertoire traditionnel de ces régions en y intégrant en particulier une nouvelle dimension comme les rythmes asymétriques et pourquoi pas, espérer un syncrétisme à l’exemple du Verbunkt hongrois, à l’origine musique de recrutement des militaires, devenue un style de musique et de danse traditionnelle au même titre que la csardas, grâce à l’apport des tziganes à qui l’on avait demandé de jouer ces musiques. 
L’interprétation de ces musiques, intégrant notamment toute sa richesse d’ornementation, nécessitera a priori des adaptations pour certains instruments non chromatiques comme le clairon par exemple. 
L’intégration de ces différentes contraintes nécessite un accompagnement par des artistes ayant de par leur formation et leur expérience les compétences musicales suffisantes. D’où l’intention de prévoir une année de transition avec les musiciens de la fanfare Spectre d’Ottokar, qui pratiquent et jouent ce répertoire en l’enrichissant grâce à des séjours en Macédoine, Serbie et Croatie. Ils ont gagné en 2012 le premier prix du concours international des fanfares de Guça (Serbie). www.spectre-ottokar.com
Ce projet, destiné à une ou deux fanfares existantes, a pour ambition de redynamiser plus largement ce réseau, d’éveiller d’autres vocations avec le souhait de pérenniser ce projet en y associant différentes communes (La Lacelle, St Denis sur Sarthon, et toutes autres communes désirant s’inscrire dans cette démarche…), conservatoires et associations musicales de l’Orne, et engager des partenariats avec d’autres régions. 

Le projet sera suivi par Thomas Dhuvetterre, professeur de saxophone au CRD d’Alençon et chargé de mission pour le schéma départemental des enseignements artistiques dans l’Orne et en collaboration avec l’association Ecouves Vertes (St Denis/sarthon) en tant qu’acteur rural. 

Différentes restitutions seront intégrées lors d’une manifestation de commémoration de la guerre de 14 18 et lors de rassemblements, prévus à l’été 2014, et avec l’invitation de musiciens de Kocani lors de la restitution prévue le 29 août 2014 

Le Programme
 Inventaires des fanfares existantes ou ayant existé en Pays d’Alençon
 Inventaire du répertoire de fanfares du début XXème
 Choix des fanfares locales participantes
 Choix du répertoire, arrangements, ...
 Initiation/Formation des fanfares locales (Spectre d'Ottokar)
 Restitution (Fanfares locales, Spectre d'Ottokar, Kocani Orkestar (29 août 2014)

 Le Spectre d’Ottokar  Fanfare des Balkans  www.spectre-ottokar.com 
PROJET PEDAGOGIQUE  « FANFARES A L’OUEST » 
Typiquement européenne et pourtant tellement exotique et originale, cette musique pleine de sensibilité et de richesse culturelle ravit tous les publics, et en particulier les jeunes publics. La mixité sociale et culturelle est d’ailleurs l’une des caractéristiques de cette musique. 
Les actions proposées par notre formation privilégient largement l’interactivité entre les différents participants. 
Il s’agit de musique instrumentale et vocale, où les cuivres, saxophones et percussions sont prédominants. 
L’impact auprès des classes instrumentales concernées est donc évident mais peut également trouver un prolongement auprès des orchestres amateurs (fanfares, orchestres d’harmonie), des orchestres à l’école, des chorales à l’école et des classes d’orchestre des écoles de musique et conservatoires. 
1. Apprendre quelques thèmes par transmission orale: 
Usti, Usti Baba  Traditionnel rom macédonien  Makedonsko Devojce  Traditionnel rom macédonien 
Ederlezi  Traditionnel tzigane  Ciganka Sam Mala  Traditionnel tzigane  Borino Oro  Traditionnel tzigane  Ajde Jano 
Traditionnel serbe 
Apprentissage de chansons en serbe ou tzigane et travail de percussions sur des rythmiques appropriées.  
    Développer la mémoire 
    Développer l’écoute, le travail de l’oreille 

(“Le Spectre d’Ottokar” fournit les partitions des chansons choisies ainsi que les accompagnements sous format mp3) 
2. Donner des éléments culturels nécessaires à l’interprétation. 
La réalisation de cette rencontre s’inscrit dans un véritable travail transdisciplinaire puisqu’elle vise à donner des repères géographiques, civilisationnels et culturels. 
Possibilité d’illustration par un diaporama (situation géographique, vie quotidienne dans les Balkans, présentation des instruments traditionnels…). 
3. Comprendre le rôle de chacun des instruments de l’orchestre: mélodique, rythmique, basse harmonique. 
 Développer la curiosité musicale par rapport à des instruments et à des répertoires variés 
 Développer une structuration de la critique et de l’autocritique (savoir s’écouter et écouter) 

4. S’approprier le répertoire et improviser (re-créer) 
Intervention de 5 musiciens du « Spectre d’Ottokar » (mini- fanfare comportant les voix principales) 
 Inventer : travailler l’improvisation et/ou composition 
 Avoir la volonté nécessaire pour faire les essais que suppose l’apprentissage 
 Découvrir une autre approche de son instrument 
 Proposer une interprétation raisonnée 

Enrichir le répertoire de l’ensemble par des pièces orchestrées et instrumentées “sur mesure” 
( dans le cas d’un travail avec un orchestre) 
5. Rencontre avec des musiciens. 
Travailler ces pièces par pupître avec un encadrement spécifique et sous forme de résidence. Nécessité de l’intervention de 5 musiciens: 2 encadrant les instruments mélodiques, 1 s’occupant des instruments rythmiques, 1 des basses, 1 encadrant toutes les percussions. 
 Pour apprendre, on a toujours besoin des autres : on leur pose des questions, on les écoute, on les observe. 
 Créer une ambiance de travail saine, conviviale et sympathique participant ainsi à l’épanouissement de chacun des membres participants. 

6. Jouer ces pièces avec la fanfare professionnelle « Le Spectre d’Ottokar » lors d’une prestation publique 
( exemple : restitution lors d’un concert…) 
 Savoir apprendre, c’est être capable de concevoir et organiser une démarche d’apprentissage en se donnant un objectif.

26 mars          Travail en atelier Session ouverte
12 avril            Travail en atelier Session ouverte
7 et 8 juin        Travail en atelier Session ouverte
25 au 30 août  Stage Fanfare avec le Gipsy Tayfa Orkestar 

30 Août 15h  Restitution du projet Participation des fanfares locales de Messei Marching Band Ottokat et Musiciens de Kocani 

Ce que vous avez manqué 
2011 2013
Le projet «Chemins de création en milieu rural» 
fait suite à l’appel à projet 
«Territoire ruraux, Territoires de culture» 
de la DRAC Basse Normandie


L’idée de ce projet part d’un constat : l’identité culturelle des régions se caractérise par l’habitat, la musique ou la danse.  L’identité culturelle traditionnelle de la Bretagne se distingue bien du Pays Basque ! 

Disons qu’elle se caractérisait, car du fait de l’intensification des moyens de communication, ces identités se normalisent et il devient de moins en moins aisé de distinguer les origines géographiques.

L’intention du projet est d’ouvrir l’attention à notre environnement et à ceux qui y habitent, puis d’interpréter et transcrire notre imaginaire afin de proposer d’autres voies de création et de laisser peut-être émerger de nouvelles empreintes d’identité culturelle. 

En 2012 différentes actions ont été menées pour illustrer ce projet : interventions dans les écoles et création de spectacles, soutien à une résidence de création La fée de gouttes, échange sur les chants des Monts de Normandie et des Alpes (Voir rappel historique page suivante). 

 Le projet a été reconduit par la DRAC pour une deuxième année qui sera notamment consacrée à la recherche des traditions orales du Pays d'Alençon !

Les chansons et musiques traditionnelles de Normandie sont certainement moins connues que dans d’autres régions. Elles sont pourtant dignes d'intérêt et présentes encore dans bien des mémoires, comme en témoignent les enquêtes de terrain réalisées par l'association La Loure, à travers toute la région depuis près de 15 ans. Ce sont ainsi des centaines et des centaines de chansons qui ont été glanées ces dernières années, auprès des personnes âgées, dépositaires du patrimoine local. 

Réunissant des quêteurs de mémoire, des musiciens et autant de chanteurs, l'association La Loure s'attache, au-delà de la collecte, à valoriser ces traditions musicales. Elle a ainsi publié une petite dizaine de disques, dont le dernier consacré aux répertoires traditionnels de la région de la Ferté-Macé et du Domfrontais, tout proches. 
Et si le pays d’Alençon recelait lui aussi des richesses insoupçonnées ? Pour en avoir le cœur net, le Tapis Vert invite La Loure à mener l’enquête !
Afin de nous aider dans cette recherche qui s’inscrit dans le cadre du projet "Territoires Ruraux, Territoires de Culture" du Ministère de la Culture mené par l'Association des Rencontres du Tapis Vert, vous êtes invités à nous contacter si vous avez mémoire des chants, contes ou histoires ayant trait au Pays d’Alençon, ou connaissances de personnes ayant gardé ces traditions. Chansons de table, refrains entonnés dans les corvées agricoles ou à l'atelier, ritournelles de famille... ce sont autant d'éléments du patrimoine local qui ne sont plus transmis et menacent de disparaître. Aidez-nous dans cette quête de la mémoire locale !

Soit par téléphone au 02.31.68.73.49 ou par mail tapis.vert@wanadoo.fr

Informations sur le site de la Loure  http://laloure.org/

Une restitution est prévue le 26 octobre en présence des personnes auprès desquelles ont été collectés les chants.


 DYNAMIQUE DE CIRCULATION AUTOUR DU CHAPITEAU

La deuxième action prévue concerne la circulation dynamique autour du chapiteau avec les conseils d’un architecte dans une approche Feng Shui. 

Les actions auprès des enfants des écoles se poursuivront St Denis sur Sarthon avec pour thématique l’illustration les sons issues des forges dont St Denis fut l’un des fiefs. 
26 octobre Rencontres autour des traditions chantées du Pays d’Alençon et des Gaïné du Népal 
14h30-16h00 ~ Patrimoine oral de Normandie Le Pays d’Alençon
Restitution chantée et commentée des collectes réalisées en Pays d’Alençon au cours du printemps 2013 par Yvon Davy et Etienne Lagrange, en présence de chanteurs traditionnels du territoire. Cette restitution est l’une des actions engagée par le Tapis Vert dans le cadre de l’appel à projet de la DRAC Basse Normandie : Territoires ruraux Territoires de culture.  

16h00-18h00 ~ Patrimoine oral du Népal     Les «Gainés», une caste de musiciens intouchables du Népal»
Présentation des Gaïné, caste de musiciens au Népal (Jean Galodé) Intervention des musiciens chanteurs Gaine invités (Hirelal et Ramji Gandharva).  Cette présentation a pour intention de faire état des collectages effectués sur d’autres collines ..... celles du Népal et de montrer en quoi  la modernité  et les voyages en d’autres contrées peuvent influencer des traditions séculaires. 
Projection d’un film vidéo (Réalisation Jean Galodé - Catherine Bonaldi) - Les Gaïné, une caste de musiciens au Népal (46’) - Alliances - Un mariage dans la caste des musiciens Gaine (26’) La restitution proposée recherche des traditions orales du Pays d'Alençon. 

Les chansons et musiques traditionnelles de Normandie sont certainement moins connues que dans d’autres régions. Elles sont pourtant dignes d'intérêt et présentes encore dans bien des mémoires, comme en témoignent les enquêtes de terrain réalisées par l'association La Loure, à travers toute la région depuis près de 15 ans. Ce sont ainsi des centaines et des centaines de chansons qui ont été glanées ces dernières années, auprès des personnes âgées, dépositaires du patrimoine local. 

Réunissant des quêteurs de mémoire, des musiciens et autant de chanteurs, l'association La Loure s'attache, au-delà de la collecte, à valoriser ces traditions musicales. Elle a ainsi publié une petite dizaine de disques, dont le dernier consacré aux répertoires traditionnels de la région de la Ferté-Macé et du Domfrontais, tout proches. 
Et si le pays d’Alençon recelait lui aussi des richesses insoupçonnées ? Pour en avoir le cœur net, le Tapis Vert invite La Loure à mener l’enquête !
Afin de nous aider dans cette recherche qui s’inscrit dans le cadre du projet "Territoires Ruraux, Territoires de Culture" du Ministère de la Culture mené par l'Association des Rencontres du Tapis Vert, vous êtes invités à nous contacter si vous avez mémoire des chants, contes ou histoires ayant trait au Pays d’Alençon, ou connaissances de personnes ayant gardé ces traditions. Chansons de table, refrains entonnés dans les corvées agricoles ou à l'atelier, ritournelles de famille... ce sont autant d'éléments du patrimoine local qui ne sont plus transmis et menacent de disparaître. Aidez-nous dans cette quête de la mémoire locale !

Soit par téléphone au 02.31.68.73.49 ou par mail tapis.vert@wanadoo.fr

Informations sur le site de la Loure  http://laloure.org/

La deuxième action prévue concerne la circulation dynamique autour du chapiteau avec les conseils d’un architecte dans une approche Feng Shui. 

Les actions auprès des enfants des écoles se poursuivront St Denis sur Sarthon avec pour thématique l’illustration les sons issues des forges dont St Denis fut l’un des fiefs. 

Historique 2012 
Différentes actions ont été menées dans les écoles de St Didier d’Ecouves, Ciral, La Roche Mabile sous la conduite de Jeanne Boëlle musicienne intervenante. 

Restitution , de spectacles, de résidences, au cours desquels seront identifiés les éléments caractéristiques éventuels.

L’école de Cirque du Tapis Vert, les écoles du Val d‘Ecouves (La Roche Mabile, Ciral, St Didier d’Ecouves) Sessions de formation, clown et cirque
Construction d’un instrumentarium à l’aide de matériaux locaux.
Jeux instrumentaux : Franck Viel
Présentation de jeux et de jouets sonores (45’) fabriqués traditionnellement à partir de plantes par type d'emission sonore (percussions, vents, idiophones). L'occasion de dire un mot de l'habitat de ces plantes, de leur biologie, morphologie, autres utilisations éventuelles, de faire le lien avec l'animal (appeaux)

2/ atelier de fabrication
En l'occurrence un mirliton (remise aux institutrices d'autres jouets 
sonores pour modéle)

3/ Mise en sons
A l'aide d'un code gestué (type soundpainting), utilisation du mirliton pour "jouer" ensemble en respectant les consignes.
Dans la classe de Saint Didier, une petite fille a pris ma place pour "diriger" un petit moment



Le 28 et 29 avril 2012 Chants des montagnes au pays des Monts en collaboration avec le Parc Normandie Maine.  Concert en l’église de la Roche Mabile à 16 h. Chants des Alpes de Corse et des Avaloirs !

Résidence clown du Samovar. En quoi les clowns se sentent autrement inspirés au Tapis Vert ?  
Une contribution de Nicolas Béatrix.
Un cosmos pour les clowns en créations !!!!
Selon la définition du dictionnaire, un cosmos c’est L’univers considéré comme un système organisé.
Pour une meilleure compréhension, je serais tenté d'y ajouter ces trois synonymes : 
Monde, nature, univers.
Je m’explique.
Sur ce tapis vert, Jean nous accueille. Nous arrivons du théâtre du samovar de Bagnolet, accompagnés par Franck Dinet et nous causons dans le calme.
Oui c'est ça, le calme.
Nous venons enfin de retrouver ce son de qualité qui nous manquait sans le savoir,
Le silence, celui qui vous autorise à ce retour à soi doux et apaisant.
Après quelques échanges sur le bien être des clowns dans cet endroit et malgré la pression pour présenter leurs numéros tout s’éclaircit.
Notre petite italienne du groupe voit dans ce lieu boisé et verdoyant, des arbres magiques.
Si si me dit-elle, ce sont ceux dont les racines tordues et apparentes sont presque aussi grosses que des branches. Dans le même temps, entremêlé de chants d'oiseaux qui se donnent en réponses, quelques notes de piano nous viennent en écho d'une des nombreuses salles de répétition.
Avec Solène nous nous accordons à trouver le choix du bon mot pour définir ce beau moment. Pas peu fiers, nous avons un dix lettres avec : harmonieux, pas mal !

Après un long silence, comme pour bien se persuader de notre trouvaille, nous rebondissons d'analyses en analyse sur le matelas doux des odeurs des sous-bois.
Notre rapport au temps n'est plus le même, nous ne disons plus rien. Alors je prends une tartine et je marche, après quelques minutes d’un chemin escarpé, nous arrivons sur le plateau du chapiteau.
Comme une grande yourte conviviale son entrée nous amène sur l'espace circulaire si cher et si convoité par les clowns. Ce cercle générateur d'énergie ce place tout près du gros arbre et sert d'endroit de répétition et de présentation artistique. Le son est feutré et l'odeur du parquet est agréable. Ah oui, le gros arbre et sa magie tout le monde en parle, nous y sommes. Il est gigantesque, avec plusieurs départs de tronc et des hauteurs d'au moins trente mètres. Il y a comme fait exprès quelques branches qui nous permettent de grimper pour s'installer et ainsi s'allonger debout en posant notre tête. 
Bon il reste du boulot, le ménage des chambres, faire le vide sur les dessus des pianos à musique et des cuisines dans les différentes maisons. Puis c’est le chargement du matériel.
Nos 14 clowns dont dix féminins se préparent pour le départ.
Un peu désorientés, nous quittons le département de l’Orne avec une certitude, celle d'avoir passé un très bon moment à la ferme du tapis vert. Nous remercions, Karim, Gabriel, pour leurs accueils, ainsi que Jean Galodé et sa maman pour les croissants de ce matin. De loin avec ses yeux doux dixit le chien, nous regarde partir, il sait que l’on reviendra.
À bientôt. Wouff, wouff wouhououou !!!!!




Compagnie DK BEL de Villiers Lebel en résidence au Tapis Vert 

Contribution de LAURA KHIZAR HAYAT  

Question 1 : Qu’est-ce que ça vous fait, à vous, à votre danse, à votre imaginaire d'être dans un processus de création à la campagne, hors de vos lieus habituels?
> Je pense que dès qu’on s’éloigne de chez nous du lieu où on travail, où on a nos habitudes on change immédiatement et nécessairement de point de vue. Il faut redécouvrir un lieu, prendre ses marques, on n’est pas chez nous donc forcément l’espace et le ressenti sont différents. Si en plus je dois créer dans un espace tel que la campagne, ma danse en sera influencée. Certes c’est toujours mon univers, ma danse et mes pas mais la création demande d’écrire quelque chose de nouveau et l’environnement, surtout s’il nous est plus ou moins inconnu, joue un rôle. Si je crée en Thaïlande ou à New York je suis sûre de ne pas faire la même chose. Après je peux toujours ignorer le lieu où je me trouve, ne pas prendre en compte ce facteur et me focaliser plutôt sur un autre aspect de la création artistique. C’est au danseur de savoir ce qu’il veut créer, en étant sensible ou non à des éléments tels que la campagne.

Question 2 : Quel rapport au temps ? A l'espace. Et le silence Inquiétant ? La ville vous a-t-elle manquée ? 
Partir en création c’est amusant, c’est une autre dynamique, un autre temps. On est ensemble toute la journée, on danse ensemble plus longtemps, l’énergie est différente. Quand on part en résidence comme ça, il n’y a plus d’école, de devoirs ni de transport en commun, surtout en Normandie ! C’est important d’avoir une rupture totale ; un autre espace, un autre temps, une autre organisation. Ca nous force à faire quelques choses de différent ou tout du moins d’efficace : donc pendant une semaine la ville ne m’a pas manquée. En somme ça aide d’être dans un lieu comme la campagne pour créer, le silence c’est bien pour se concentrer et faire le point (une fois à la résidence c’est différent).


Le 26  juin 2012 la présentation des travaux des élèves a réuni 150 enfants et 300 parents. Exploration des mondes sonores sur un parcours partant du lithophone de la préhistoire aux musiques contemporaines. 
Les résidences de David Babin (Babx) et de la compagnie DK Bel contribuent à ce projet.
" Le tapis vert est un de ces lieux que l'on voudrait garder comme un secret, un peu égoïstement, de peur de voir la France entière des Artistes y débarquer et l'on comprendrait pourquoi.... Perdu dans des forêts magnifiques, se cache un village d'Elfes ou granges (aménagées et chauffées!!), chapiteau, salle de bal, pianos poussent de la terre. On vous donne les clefs et, livré à vous même et à votre création, vous n'avez "plus qu'à"... Que les urbains-musiciens habitués aux studios de répétitions à l'acoustique infâme et aux murs ornés de boîte d'oeufs en guise d'attrape-son aux prix délirants; que les danseurs, comédiens ou plasticiens à la recherche de vrais espaces le sachent: il y'a, à deux heures et demi de Paris un lieu où se poser et où créer! Ce pourrait être un genre de jumeau de la Cartoucherie de Mnouchkine, où l'on sent que l'esprit des propriétaires , bienveillants et accueillants, plane comme sortis directement des "Enchanteurs" de Romain Gary. Adossés à chaque lieux de répétitions les logements sont impeccables et les feux de cheminées y crépitent dès la nuit tombée et tout cela à des prix plus que raisonnables. Un grand merci à toute l'équipe du tapis vert, de se battre pour que des lieux comme celui-ci puissent encore exister en France!"

Historique 2012 
Différentes actions ont été menées dans les écoles de St Didier d’Ecouves, Ciral, La Roche Mabile sous la conduite de Jeanne Boëlle musicienne intervenante. 

Restitution , de spectacles, de résidences, au cours desquels seront identifiés les éléments caractéristiques éventuels.

L’école de Cirque du Tapis Vert, les écoles du Val d‘Ecouves (La Roche Mabile, Ciral, St Didier d’Ecouves) Sessions de formation, clown et cirque
Construction d’un instrumentarium à l’aide de matériaux locaux.
Jeux instrumentaux : Franck Viel
Présentation de jeux et de jouets sonores (45’) fabriqués traditionnellement à partir de plantes par type d'emission sonore (percussions, vents, idiophones). L'occasion de dire un mot de l'habitat de ces plantes, de leur biologie, morphologie, autres utilisations éventuelles, de faire le lien avec l'animal (appeaux)

2/ atelier de fabrication
En l'occurrence un mirliton (remise aux institutrices d'autres jouets 
sonores pour modéle)

3/ Mise en sons
A l'aide d'un code gestué (type soundpainting), utilisation du mirliton pour "jouer" ensemble en respectant les consignes.
Dans la classe de Saint Didier, une petite fille a pris ma place pour "diriger" un petit moment



  Le 28 et 29 avril 2012 Chants des montagnes au pays des Monts en collaboration avec le Parc Normandie Maine.  Concert en l’église de la Roche Mabile à 16 h. Chants des Alpes de Corse et des Avaloirs !

Résidence clown du Samovar. En quoi les clowns se sentent autrement inspirés au Tapis Vert ?  
Une contribution de Nicolas Béatrix.
Un cosmos pour les clowns en créations !!!!
Selon la définition du dictionnaire, un cosmos c’est L’univers considéré comme un système organisé.
Pour une meilleure compréhension, je serais tenté d'y ajouter ces trois synonymes : 
Monde, nature, univers.
Je m’explique.
Sur ce tapis vert, Jean nous accueille. Nous arrivons du théâtre du samovar de Bagnolet, accompagnés par Franck Dinet et nous causons dans le calme.
Oui c'est ça, le calme.
Nous venons enfin de retrouver ce son de qualité qui nous manquait sans le savoir,
Le silence, celui qui vous autorise à ce retour à soi doux et apaisant.
Après quelques échanges sur le bien être des clowns dans cet endroit et malgré la pression pour présenter leurs numéros tout s’éclaircit.
Notre petite italienne du groupe voit dans ce lieu boisé et verdoyant, des arbres magiques.
Si si me dit-elle, ce sont ceux dont les racines tordues et apparentes sont presque aussi grosses que des branches. Dans le même temps, entremêlé de chants d'oiseaux qui se donnent en réponses, quelques notes de piano nous viennent en écho d'une des nombreuses salles de répétition.
Avec Solène nous nous accordons à trouver le choix du bon mot pour définir ce beau moment. Pas peu fiers, nous avons un dix lettres avec : harmonieux, pas mal !

Après un long silence, comme pour bien se persuader de notre trouvaille, nous rebondissons d'analyses en analyse sur le matelas doux des odeurs des sous-bois.
Notre rapport au temps n'est plus le même, nous ne disons plus rien. Alors je prends une tartine et je marche, après quelques minutes d’un chemin escarpé, nous arrivons sur le plateau du chapiteau.
Comme une grande yourte conviviale son entrée nous amène sur l'espace circulaire si cher et si convoité par les clowns. Ce cercle générateur d'énergie ce place tout près du gros arbre et sert d'endroit de répétition et de présentation artistique. Le son est feutré et l'odeur du parquet est agréable. Ah oui, le gros arbre et sa magie tout le monde en parle, nous y sommes. Il est gigantesque, avec plusieurs départs de tronc et des hauteurs d'au moins trente mètres. Il y a comme fait exprès quelques branches qui nous permettent de grimper pour s'installer et ainsi s'allonger debout en posant notre tête. 
Bon il reste du boulot, le ménage des chambres, faire le vide sur les dessus des pianos à musique et des cuisines dans les différentes maisons. Puis c’est le chargement du matériel.
Nos 14 clowns dont dix féminins se préparent pour le départ.
Un peu désorientés, nous quittons le département de l’Orne avec une certitude, celle d'avoir passé un très bon moment à la ferme du tapis vert. Nous remercions, Karim, Gabriel, pour leurs accueils, ainsi que Jean Galodé et sa maman pour les croissants de ce matin. De loin avec ses yeux doux dixit le chien, nous regarde partir, il sait que l’on reviendra.
À bientôt. Wouff, wouff wouhououou !!!!!




 Compagnie DK BEL de Villiers Lebel en résidence au Tapis Vert 

Contribution de LAURA KHIZAR HAYAT  

Question 1 : Qu’est-ce que ça vous fait, à vous, à votre danse, à votre imaginaire d'être dans un processus de création à la campagne, hors de vos lieus habituels?
> Je pense que dès qu’on s’éloigne de chez nous du lieu où on travail, où on a nos habitudes on change immédiatement et nécessairement de point de vue. Il faut redécouvrir un lieu, prendre ses marques, on n’est pas chez nous donc forcément l’espace et le ressenti sont différents. Si en plus je dois créer dans un espace tel que la campagne, ma danse en sera influencée. Certes c’est toujours mon univers, ma danse et mes pas mais la création demande d’écrire quelque chose de nouveau et l’environnement, surtout s’il nous est plus ou moins inconnu, joue un rôle. Si je crée en Thaïlande ou à New York je suis sûre de ne pas faire la même chose. Après je peux toujours ignorer le lieu où je me trouve, ne pas prendre en compte ce facteur et me focaliser plutôt sur un autre aspect de la création artistique. C’est au danseur de savoir ce qu’il veut créer, en étant sensible ou non à des éléments tels que la campagne.

Question 2 : Quel rapport au temps ? A l'espace. Et le silence Inquiétant ? La ville vous a-t-elle manquée ? 
Partir en création c’est amusant, c’est une autre dynamique, un autre temps. On est ensemble toute la journée, on danse ensemble plus longtemps, l’énergie est différente. Quand on part en résidence comme ça, il n’y a plus d’école, de devoirs ni de transport en commun, surtout en Normandie ! C’est important d’avoir une rupture totale ; un autre espace, un autre temps, une autre organisation. Ca nous force à faire quelques choses de différent ou tout du moins d’efficace : donc pendant une semaine la ville ne m’a pas manquée. En somme ça aide d’être dans un lieu comme la campagne pour créer, le silence c’est bien pour se concentrer et faire le point (une fois à la résidence c’est différent).


 Le 26  juin 2012 la présentation des travaux des élèves a réuni 150 enfants et 300 parents. Exploration des mondes sonores sur un parcours partant du lithophone de la préhistoire aux musiques contemporaines. 
Les résidences de David Babin (Babx) et de la compagnie DK Bel contribuent à ce projet.

" Le tapis vert est un de ces lieux que l'on voudrait garder comme un secret, un peu égoïstement, de peur de voir la France entière des Artistes y débarquer et l'on comprendrait pourquoi.... Perdu dans des forêts magnifiques, se cache un village d'Elfes ou granges (aménagées et chauffées!!), chapiteau, salle de bal, pianos poussent de la terre. On vous donne les clefs et, livré à vous même et à votre création, vous n'avez "plus qu'à"... Que les urbains-musiciens habitués aux studios de répétitions à l'acoustique infâme et aux murs ornés de boîte d'oeufs en guise d'attrape-son aux prix délirants; que les danseurs, comédiens ou plasticiens à la recherche de vrais espaces le sachent: il y'a, à deux heures et demi de Paris un lieu où se poser et où créer! Ce pourrait être un genre de jumeau de la Cartoucherie de Mnouchkine, où l'on sent que l'esprit des propriétaires , bienveillants et accueillants, plane comme sortis directement des "Enchanteurs" de Romain Gary. Adossés à chaque lieux de répétitions les logements sont impeccables et les feux de cheminées y crépitent dès la nuit tombée et tout cela à des prix plus que raisonnables. Un grand merci à toute l'équipe du tapis vert, de se battre pour que des lieux comme celui-ci puissent encore exister en France!"

http://hervedubois6.wix.com/spectre-ottokarhervemailto:tapis.vert@wanadoo.frPROJET_DRAC_files/2014%20PLAQUETTE%20STAGE%20BALKAN%20FANFARE%20V4.pdfhttp://www.spectre-ottokar.commailto:tapis.vert@wanadoo.frhttp://laloure.orgTraditions_Orales.htmlLes_Gaine_une_caste_de_musiciens_intouchables_du_Nepal.htmlmailto:tapis.vert@wanadoo.frhttp://laloure.orgPROJET_DRAC_files/2014%20PLAQUETTE%20STAGE%20BALKAN%20FANFARE%20V4_1.pdfshapeimage_2_link_0shapeimage_2_link_1shapeimage_2_link_2shapeimage_2_link_3shapeimage_2_link_4shapeimage_2_link_5shapeimage_2_link_6shapeimage_2_link_7shapeimage_2_link_8shapeimage_2_link_9